La
pépite Léna Luce a brillé de mille éclats ce soir du 11 décembre
2013. Cette jeune chanteuse que nous suivons depuis plusieurs
concerts nous a offert le meilleur concert de cette année 2013. Le
Ziquodrome se révèle un fort joli écrin, cette scène importante
de Compiègne lui a permis d'installer son univers : un cheval à
bascule, une tour Eiffel, des bougies, des fleurs étranges, des
lumières et les éclairages qui apportent des touches de couleurs et
complètent les scénettes de son parcours métropolitain.
Léna Luce source d'une harmonie superbe
Le
plaisir du soir provient aussi du talent - du grand talent - des
musiciens qui l'accompagnent, avec Aurélien Trigo, violoniste
redoutablement brillant, et Romain Vuillemain, guitariste impérial
et doué (ces 2 musiciens, l'accompagnaient lors du concert au Palais
Impérial et au Sacré Frenchy), Damien à la contrebasse, et David à
la batterie. Ils viennent colorer de leur virtuosité les chansons de
Léna Luce, tout comme leurs capacités à sublimer les couleurs de
l'album.
Le
dernier ingrédient d'un bon concert était présent aussi : un
public très nombreux, réactif. Vraiment Harmonie veillait ce soir pour que le
concert de Léna Luce soit le meilleur.
Des surprises : Noces Funèbres, Dans le sens du vent
En
effet Léna Luce offre un set où elle reprend station par station
l'ensemble des titres de son album Métropolitaine : un régal
pour nous, entre Oberkampf le single composé par Keredine Soltani,
Lamarck par Thomas Pradeau, 4-septembre, Corvisart, Ménilmontant, Voltaire, Liberté le titre caché de l'album, Ségur, Stalingrad. Un intermède et sur scène Léna Luce colorie son nez de rouge porte son chapeau de clown et nous offre Rambuteau et son chapeau lancé dans le public.
John
Watson est présent pour Gaité, un des titres phares de Léna Luce,
titre entraînant, frais et qui comme toujours, entraîne le public
dans cette ronde enfantine. C'est John Watson qui a ouvert le concert
en première partie, nous faisant découvrir l'émotion de Poème et de A la dérive.
En
dehors des titres de l'album, Léna Luce nous fait découvrir une
toute nouvelle chanson (c'est même la première fois qu'elle est
proposée sur scène) Dans le sens du vent, un titre d'une belle
efficacité sur le temps qui passe. En duo, elle nous offre avec John Watson le
titre Noces Funèbres, une chanson au texte précis, composé
d'alexandrin, et si touchante sur cet amour à l'unisson.
A
l'occasion de ce concert, le sénateur-maire de Compiègne, Philippe
Marini a remis la médaille de la ville à Léna Luce, une
reconnaissance de la ville pour cette artiste, mais aussi
reconnaissance du public montrée par une séance de dédicace qui a
duré car près de la totalité de la salle (plus de 350 personnes)
voulait y participer.
Pour
terminer, cet article un peu de compassion : désolé pour les absents d'avoir
raté ce superbe concert, mais rattrapez vous, le samedi 21 décembre
2013 elle sera au Divan du monde, en compagnie de Germain, et de
Dania Gio.
A bientôt.