Le concert de remerciement de Lola Dargenti

Un concert particulier en ce 8 juillet 2011. Lola Dargenti a décidé, organisé et offert ce concert pour remercier ses producteurs MMC d’avoir soutenu son projet de second album (le premier éponyme se trouve là ou là).

Nous nous retrouvons dans la salle du Réservoir (16 rue Forge Royale, Paris), en configuration lounge restaurant, une configuration diner spectacle. Cette configuration génère une atmosphère désunie pour cette salle, configuration que j’ai beaucoup moins aimée que les précédentes, notamment à cause de la distance à la scène ainsi créée et à cause du bruit inévitable des convives. Lola Dargenti effacera ces bémols de la soirée par une superbe prestation, et n'oublions pas ce soir nous sommes ses invités.  

La LDA : c'est bon pour ce que t'as

Lola Dargenti est apparue dans cette jupe de tulle blanche (excusez moi si ce n’est pas le bon terme, mais dans mes nombreuses faiblesses, j’ai celle d’être bien ignorant aux choses des habits, tissus… mais ce n’est pas le sujet), une ceinture noire à 4 rangs de clous pyramides métalliques, enserrant sa taille et la séparant de ce T—shirt noir marqué en métallique argenté de cette fameuse phrase « La LDA : c’est bon pour ce que t’as », que nous découvrirons seulement après la chanson « dis moi » et l’abandon de la petite veste noire qu’elle portait. Je dis phrase fameuse, car c’est la phrase que les producteurs de Lola Dargenti connaissent bien, et adoptent volontiers. Pour ceux qui découvrent le mot LDA, la LDA est le nom retenu pour animer sa page MMC (Lola Dargenti Airline, Lola Dargenti en étant la commandant de bord de l’avion de cette compagnie, et les producteurs étant les passagers de cet avion, dix mois de voyage, un superbe vol). D'ailleurs dans la salle de nombreuses personnes portent le badge au symbole de la LDA.

Quatorze chansons 

Lola Dargenti nous offre un set complet, et après ce concert, nous ne pouvons que la remercier de son choix, de ses choix. Elle nous a préparé et mis en scène quatorze chansons, douze compositions, et deux reprises d’une part Tatoo, une reprise entendue aussi au cours des précédents concerts, c’est une chanson de Jordin Sparks de 2007 que Lola aime beaucoup, et d’autre part Anytime, une reprise nouvelle en concert (du moins pour moi) de Brian McKnight de 1997, et que ceux qui ont écouté l’interview de Lola Dargenti sur Online Station ont déjà entendu en version « skyperisé ». Quatre chansons de son premier album : Livre ouvert, un classique que Lola offre souvent en concert, Droit au but, cette chanson dont le clip est fort bien réussi, Trop bonne trop conne, un univers à part «Tu vis a London après tu t’étonnes, qu’il pleut tout le temps » , C’est si difficile, pour son côté percutant : « C’est tellement mortel, Qu’on a perdu nos ailes ».   

Le set de bout en bout est organisé ainsi  : Livre ouvert, Le malaise, Dis moi, Hugo, Ce tout petit Rien, Tatoo, Rien de sérieux, Résolutions, Tous coupables,  Droit au but, Début d’histoire, Anytime, Trop bonne trop conne, C’est si difficile. Elle reprendra en bis, Hugo. Je remercie Bastian d’Assonville pour les prises de video, (elles sont en lien avec chacun des titres).

Une voix sensible, une voix plus belle ce soir

Lola Dargenti est rayonnante sur cette scène, l’éclairage la met en valeur. Sa voix, cette voix si sensible qui vient nous emplir de jolies vibrations, nous apporter des moments de joie, nous rendre meilleur car Lola Dargenti c’est une énergie positive, c’est un partage d’émotion avec une belle âme, cette voix est encore plus belle ce soir.

Sa voix est plus ample que celle que j’ai pu entendre précédemment, plus entière. Est-elle plus en confiance ? A-t-elle plus de maîtrise ? A-t-elle changé, a-t-elle progressé ? Sans doute un peu de tout cela. La scène lui va bien, et la sensualité sur Hugo est belle, et je suis certain que beaucoup voudraient bien s’appeler Hugo ou Lucas.
Le résultat c’est un super concert, sans doute un de ses meilleurs.

Qu’aurait-elle donnée avec son guitariste habituel et son batteur, je crois que cela aurait été plus fort encore. Ce soir Yoann Kempst (Guitariste) et Julien Goepp (batteur) ont assuré et ma comparaison vers Davy et Benjamin ne reste qu’une hypothèse qu’un bout d’imaginaire, merci à eux pour leur performance, sans oublier Arthur Camion (bassiste) un sacré musicien, présent, efficace, j’adore sa manière d’accompagner Lola Dargenti et sans oublier Wendy Milton (Clavier) qui apporte tant de jolies sonorités aux compositions de Lola.

Un public conquis

La salle est conquise par Lola Dargenti, et avec son énergie, la qualité de ses chansons, l’intensité de son interprétation elle a conduit les 130-150 spectateurs à l’applaudir, la saluer avec force, envie, tout simplement lui dire merci. A l’occasion autour de ce concert, nous avons croisé Nathalie Beaton, Flo, CJ, IKA, Hansi, Marie, Olivia, Eric, etc. Lola Dargenti est venue saluer les uns et les autres, se prête à l’exercice des dédicaces et photos, avec une gentillesse sincère. Ces moments d'échanges permettent de poursuivre ce voyage en douceur.

Quelles chansons m’ont le plus touché, celles que j’ai eues le plus envie d’applaudir ? Pour ma part ses dernières chansons se sont installées dans mes préférences. Pour en retenir trois, non quatre je citerai : Dis moi, nous sommes nombreux à adorer cette chanson, et l’entendre sur cette scène, avec l’émotion du Live est un vrai plus, Résolutions c’est une nouvelle couleur à son univers que nous apporte Lola, Rien de sérieux, cette dernière composée à Astaffort (clip) est une jolie réussite, et cette version sans saxo est adoptée, enfin Tous coupables, je vous invite tous à l’écouter et à la réécouter, c'est une de mes préférées (Clip) : « Perdon perdon si somos de hielo, perdon perdon no iremos al cielo ».

Lola Dargenti nous offre beaucoup, mais la progression entre ses concerts nous invite à vouloir découvrir avec envie ses prochaines chansons, sa prochaine scène. Une prochaine date est déjà fixée ce sera à la scène bastille le 1er octobre.

Un conseil évident, retenez cette date, retenez vos places.

Alors nous nous y retrouverons.