vendredi 13 décembre 2013

Lena Luce au Ziquodrome, brille de mille éclats


La pépite Léna Luce a brillé de mille éclats ce soir du 11 décembre 2013. Cette jeune chanteuse que nous suivons depuis plusieurs concerts nous a offert le meilleur concert de cette année 2013. Le Ziquodrome se révèle un fort joli écrin, cette scène importante de Compiègne lui a permis d'installer son univers : un cheval à bascule, une tour Eiffel, des bougies, des fleurs étranges, des lumières et les éclairages qui apportent des touches de couleurs et complètent les scénettes de son parcours métropolitain.

Léna Luce source d'une harmonie superbe

Le plaisir du soir provient aussi du talent - du grand talent - des musiciens qui l'accompagnent, avec Aurélien Trigo, violoniste redoutablement brillant, et Romain Vuillemain, guitariste impérial et doué (ces 2 musiciens, l'accompagnaient lors du concert au Palais Impérial et au Sacré Frenchy), Damien à la contrebasse, et David à la batterie. Ils viennent colorer de leur virtuosité les chansons de Léna Luce, tout comme leurs capacités à sublimer les couleurs de l'album.
Le dernier ingrédient d'un bon concert était présent aussi : un public très nombreux, réactif. Vraiment Harmonie veillait ce soir pour que le concert de Léna Luce soit le meilleur.

Des surprises : Noces Funèbres, Dans le sens du vent
En effet Léna Luce offre un set où elle reprend station par station l'ensemble des titres de son album Métropolitaine : un régal pour nous, entre Oberkampf le single composé par Keredine Soltani, Lamarck par Thomas Pradeau, 4-septembre, Corvisart, Ménilmontant, Voltaire, Liberté le titre caché de l'album, Ségur, Stalingrad. Un intermède et sur scène Léna Luce colorie son nez de rouge porte son chapeau de clown et nous offre Rambuteau et son chapeau lancé dans le public.   
John Watson est présent pour Gaité, un des titres phares de Léna Luce, titre entraînant, frais et qui comme toujours, entraîne le public dans cette ronde enfantine. C'est John Watson qui a ouvert le concert en première partie, nous faisant découvrir l'émotion de Poème et de A la dérive.

En dehors des titres de l'album, Léna Luce nous fait découvrir une toute nouvelle chanson (c'est même la première fois qu'elle est proposée sur scène) Dans le sens du vent, un titre d'une belle efficacité sur le temps qui passe. En duo, elle nous offre avec John Watson le titre Noces Funèbres, une chanson au texte précis, composé d'alexandrin, et si touchante sur cet amour à l'unisson.

A l'occasion de ce concert, le sénateur-maire de Compiègne, Philippe Marini a remis la médaille de la ville à Léna Luce, une reconnaissance de la ville pour cette artiste, mais aussi reconnaissance du public montrée par une séance de dédicace qui a duré car près de la totalité de la salle (plus de 350 personnes) voulait y participer.


Pour terminer, cet article un peu de compassion : désolé pour les absents d'avoir raté ce superbe concert, mais rattrapez vous, le samedi 21 décembre 2013 elle sera au Divan du monde, en compagnie de Germain, et de Dania Gio.

A bientôt.  

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Musique : player Alexandra Tan

Musique : player Lena Luce