vendredi 30 décembre 2011

Abracadabar : John Watson nous captive

En cette approche de la fin d’année 2011, dans cette semaine entre Noël et jour de l’an, les soirées et les fêtes s’enchaînent. Nous avions noté dans les concerts des jeunes artistes qui nous ont touchés cette année, celui de John Watson.
Nous vous avons déjà offert cette citation, elle s'est associée sans doute avec ce concert pour le mot Abracadabar et nous vous la proposons à nouveau car ce roman est pour nous un des meilleurs le la littérature française (Salambo): "C’était à Megara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar" G.F., nous invitons tous les jeunes auteurs à lire, relire, méditer cette phrase : il y a le rythme, la force, l'équilibre des syllabes, en résumé : une très belle phrase de la littérature française.

C’était ce mardi 27 décembre 2011, à l’Abracadabar, bar entre Laumière et Ourcq. Si le lieu est connu pour ses programmations, nous n’avions pas encore eu le plaisir de nous y rendre.  Une pénombre est installée pour laisser la scène dans la lumière, mais les lumières sont un peu faible, cependant la sonorisation de la salle est bien réussie, en synthèse : une scène tout à fait acceptable.

Ce concert de John Watson nous montre une nouvelle fois la force de ses textes et de ses mélodies. Ce soir dans ce tour de chant nous retiendrons  La marche du temps :  "Il y a bien longtemps, j’avais toujours le temps, mais plus je grandis, plus je cours après lui, Délivre, délivre nous de cette course aux rythmes fous. Passe, Passe le temps, le temps défile et tout disparaitra, passe, passe les moments le temps s’effile entre mes doigts," … la manière dont John  Watson chante ses mots, rythme répété, opposant ce temps qui passe à l’instant vécu de l’écoute, opère, et marque cet instant et laisse en nous des bribes de mélodies qui le lendemain sont encore dans nos pensées, marquant ainsi du présent notre futur. Cette chanson est autour de nous.

Cette notion de temps qui passe, ravive quelques pensées :  "Quand nous racontons véridiquement le passé, ce qui sort de la mémoire, ce n'est pas la réalité même, la réalité passée, mais des mots, conçus d'après ces images qu'elle a fixées comme des traces dans notre esprit en passant par les sens" S.A  et pour nos amis anglophones : "what's past is prologue" W.S.
et une phrase d'évidence mais que nous adoptons : “L'avenir à chaque instant presse le présent d'être un souvenir” L.A.
Nous sommes sensibles à ces pensées, mais nous vous invitons à écouter les chansons de John Watson : profitez de ce bonheur du mariages des mots et des mélodies. N'hésitez pas à acheter ces quelques titres :


Enfin, John Watson et Lena Luce sont dans cette période de création et de fusion, Lena Luce présente à ce concert, nous offre avec John Watson une nouvelle version du titre Noces Funèbres. Un vrai bonheur nous est envoyé jusqu'au coeur. Merci Léna Luce, merci John Watson, vous êtes un vrai moment de plaisir lorsque vous chanter ensemble : talents partagés, qualités vocales d'une rare harmonie,  une belle réussite. merci d'avoir crée Noces Funèbres et d'avoir chanté ce morceau sur cette scène.

Notons que le 10 janvier 2012, ils seront réunis sur la même scène à l'étage. Nous ne pouvons que vous encouragez à être présent à l'étage et d'assister, d'applaudir et de prendre à satiété le bonheur qui nous sera offert.

A une prochaine.

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Musique : player Alexandra Tan

Musique : player Lena Luce