mercredi 22 février 2012

Léna Luce, une reine, la muse

Découvrir une salle de 800 personnes à l’espace Jean Legendre, salle pleine, salle comble, pour applaudir une artiste que nous aimons, artiste issue d’un site de production participatif (MyMajorCompany) et que nous soutenons, c’est une des agréables surprises de cette soirée du 18 février 2012.  C’est un parcours mystérieux celui des chanteurs et chanteuses.



Lena Luce réalise cette étape importante d’avoir été choisie comme l’artiste principale de la soirée. Pour l’expliquer, au-delà du talent de  Léna Luce, de la qualité de sa voix et de son timbre, il faut savoir  qu'elle est aussi compiégnoise, elle a même reçu le titre de compiégnoise de l’année 2012 par le courrier Picard, il apparait donc naturel que les organisateurs la choisissent pour cet événement Compiégnois.  

Installée au milieu de cette scène, vêtue d'une jolie robe blanche, entourée de ses trois musiciens, Lena Luce donne raison aux organisateurs de l’avoir retenue. Nous sommes sous le bonheur de ses chansons, tout comme l’ensemble des spectateurs.
Les morceaux proposés sont retravaillés pour cette scène, le son est à présent plus jazzy, la contrebasse (Vincent) apporte cette ambiance rythmée, tout comme les variations à la guitare (Vincent – bis, comme Lena Luce l’annoncera lors de la présentation de ses musiciens, il s'agit de Vincent Arnaldi), et une batterie jouée par Guillaume Firon complète le tableau. L’énergie qu’ils offrent, l’enthousiasme communicatif de Lena Luce est une source du bonheur du soir.  Tous les quatre m’ont fait songer à un groupe qui aurait pu se produire dans une des caves de saint-germain des prés, à l’époque de Boris Vian et  de Juliette Gréco.
Métropolitaine, ce sera le premier album de Lena Luce.  C’est la première chanson du set. Elle enchaine avec Ménilmontant, une chanson qui caractérise notre chanteuse Parisienne. Le set se poursuit avec Lamarck, Rambuteau, Corvisart et Segur.
Segur virevoltant, entrainant, voit Lena Luce sauter sur scène, et elle nous transmet tout son plaisir  que nous recevons, prenons. Merci.
Avant cette mise en place, avant même Métropolitaine, ce sont deux titres interprétés en duo avec John Watson qui ouvrent le spectacle.
La chanson Noces Funèbres est un excellent choix d’ouverture du spectacle. Il y a dans cette valse lancinante, le bonheur de l’amour véritable, fort. C’est une entrée qui touche et le rythme des cœurs fait rapidement battre les mains du public.
C’est cependant la chanson Jeux d’enfants qui se révèle la plus entrainante. La communion est réussie entre les sourires et les échanges entre Lena Luce et John Watson d’un côté et le public de l’autre. Un moment fort, réussi, mémorisé…. Nous nous envolons, …


Nous croyons savoir que 2 autres titres auraient pu faire parti du set : "4 septembre" et "Stalingrad". Quelques couplets ont pu être entendu dans l'après-midi durant les balances et mises en place (lumières, son, etc.).

Christophe Espinasse, animateur de la soirée organisée par les quatres As interroge alors Léna Luce : Voir ci-contre la transcription de cette interview.




Nous y apprenons que Lena Luce est en première partie de Inna Modja, sur la scène du concert du 30 avril 2012 sur la place du château à Compiègne.


Nous y serons, et nous vous invitons tous à y entendre notre muse métropolitaine.



A bientôt

Merci à Bruno Thiverny (TheBatBoy60) pour les videos et les photos d'Olivier Pirquin.


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Musique : player Alexandra Tan

Musique : player Lena Luce